"Réformé P4 !» c’est ce qu’a fièrement crié mon père en quittant son personnage de malade mental pour continuer a se ballader en foret et ne jamais avoir à chanter « tiens, voilà du boudin ». P4, c’est un paquet de cigarette oublié sur le bitume, avec un mot d’amour dedans. Ou un laboratoire de recherche sur la liberté. P4, ce sont des questions, des souvenirs, une quête de lumière. P4, c’est une vieille décapotable qui laisse passer l'air pour que tu puisses faire l'avion avec ton bras . P4 fait du théâtre, en salle et ailleurs, et pour tout le monde. P4 croit en l'esprit de camaraderie et à la confrontation d'idées. P4 écrit des spectacles pour la salle et pour les lieux qui l'invite durant des temps de résidences courts. P4 veut raconter des histoires, hors des sentiers rebattus, avec sa générosité et son appétit pour le jeu.

"Le fossé entre le théâtre pauvre et le théâtre riche est encore élargi, la classe moyenne du théâtre disparaît, un peu d’argent ne suffit plus, il en faut beaucoup ou alors, quoi, rien. Il faut trouver l’esthétique de ce rien. Qui n’est pas du tout rien, puisqu’il y a les acteurs, porteurs de la totalité des signes du spectacle".

A.Vitez